La notion du pardon

LA NOTION DU PARDON – canalisation
Pardonner, c’est s’aimer, parce qu’on le fait avant tout pour nous.
La notion du pardon consiste à effacer toute trace du passé. C’est-à-dire que celui/celle qui reçoit notre pardon s’affranchit lui-même de se pardonner. Sans aucune attente, nous lui offrons. C’est ainsi que celui qui reçoit n’a rien à faire et s’apaisera ou pas, peu importe. L’essentiel, dirons-nous, est que vous soyez vous-mêmes apaisés. C’est bien cela qui libère l’autre de son pardon.
Prenons pour exemple celui qui vous trahit. Comment réagir face à tant de violence ? Elle peut prendre tant de formes différentes ! Et nourrir celui qui en est à l’origine, par son ego, par exemple, une satisfaction mal placée, ou encore un besoin grandissant de recommencer. Pas facile de pardonner…
Alors procédons autrement : ce qu’il a placé en vous, car, vous accueillez sa méchanceté, sinon, elle glisserait comme l’eau d’une rivière ; est bien ancré dans la colère ou la rancœur, le dégoût parfois, que vous allez-vous même reporter sur vos frères par des comportements d’auto-défense, dirons-nous.
Comment alors se débarrasser définitivement de ce qui encombre nos vies et finissent par les diriger ? Le pardon.
Celui à l’origine du mal s’exerce peu au pardon, ainsi, il n’émet nullement la volonté d’être pardonné.
Vous avez fortement envie, au plus profond de vos êtres, d’attirer à vous d’autres situations, plus agréables, non en résonance avec ce qui vous a été transmis. En effet, plus vous vous engagez dans la voie du non-pardon, et plus les situations similaires s’accumulent dans vos vies pour vous montrer l’importance de vous pardonner.
Vous pardonner, mais… je ne suis pas à l’origine de cette situation. Et pourtant, n’est-ce pas vous qui rayonner le mal qu’il vous a transmis ? Et bien si. A travers chacune de vos actions qui vous rappellent à cet événement ou cette personne que vous détestez finalement.
Je me pardonne et j’affranchis l’autre de me pardonner, quel acte de foi !
Pour ce faire, avec une grande sincérité envers vous-même, accordez-vous de recevoir votre propre pardon. Ce peut être simplement pour le fait d’avoir reçu ce mal qui vous a été transmis. Il est question ici, que, et uniquement, de vous.
« Je me pardonne et je t’offre ton pardon »
Quelle merveilleuse formule ! Vous effacez non seulement ce qui vous a été transféré, mais vous offrez à celui qui en est l’origine de vous demander son propre pardon.
Au-delà des attentes, vous vous affranchissez de recevoir sa demande d’excuses et devancez ses propres compréhensions.
Vous effacez tous lien qui vous unissent. Non seulement ceux que vous avez créé, mais ceux qui vous lient à lui. C’en est terminé, vous êtes libre et apaisé.
La sincérité est primordiale dans cet exercice, puisqu’elle ne concerne que vous, et uniquement… vous. Parce que vous vous aimez trop désormais pour traîner et répandre dans vos vies ce qui ne vous appartient plus.
cyrilmagaud.fr